Figure emblématique de la Révolution Française, Maximilien Marie Isidore de Robespierre est né à Arras le 6 mai 1758 dans une petite famille de la noblesse de robe. Très vite orphelin (à l’âge de six ans), il fait alors ses études au collège des Oratoriens de la capitale de l’Artois puis au lycée Louis-Le-Grand à Paris. Très vite passionné par les idées de Rousseau, il revint sur Arras en 1781 où il habita jusqu’en 1789 en exerçant la profession d’avocat dans la maison que l’on peut encore voir de nos jours en flânant près de la rue Saint Aubert (ci-dessus, rue Robespierre). Il est possible de visiter cette maison depuis quelques temps ; La demeure, fermée au public pendant des années, fut en effet ouverte à celui-ci via les efforts d’une association arrageoise comme nous le voyons ci-après.
Quand peut-on visiter la maison de Robespierre à Arras ?
Il est possible d’aller voir la maison de l’illustre révolutionnaire le vendredi, le samedi et le dimanche (ainsi que les jours fériés) de 15 heures à 18 heures grâce à l’association des amis de Robespierre (l’ARBR). Cette possibilité de visite doit se prévoir bien à l’avance (au moins 15 jours) car elle s’effectue sur rendez-vous en contactant l’association au 06 81 72 82 66 ou en contactant l’office de Tourisme d’Arras. Une brochure appelée « sur les pas de Robespierre » est également à votre disposition pour la visite.
Profitez de ce déplacement pour voir également la place du théâtre, le Palais Saint-Vaast et l’Hôtel de Guînes.
Sa situation au 9 rue Maximilien Robespierre :
Robespierre et Arras
Probablement la personnalité la plus célèbre qui naquit dans la ville, si l’on excepte peut-être Vidocq ou encore Adam de la Halle, Maximilien Robespierre garde une place importante dans le cœur des arrageoises et arrageois, bien qu’il faille reconnaître que le personnage eut une histoire plutôt trouble durant la Révolution Française. Cependant, le personnage a profondément changé le destin de la France et c’est en soi un aspect remarquable sur lequel s’appuient ses sympathisants. Lui et Charles De Gaulle (qui séjourna également à Arras) sont parmi les personnalités politiques les plus remarquables de l’Histoire de France.
On retrouve de nos jours encore plusieurs éléments témoins de son passage comme le lycée général et technique qui porte son nom et que l’on retrouve à proximité du Boulevard Crespel (entre la Citadelle et la rue d’Amiens).
La Basse Ville, au pied des anciens remparts de la Citadelle fut ainsi construite à partir de 1751. Les travaux ainsi entrepris furent assez longs pour se terminer en 1780. Si l’on observe le plan local, on voit là un quadrilatère formé par le Cours de Verdun, la rue Aristide Briand (qui est l’ancien rempart médiéval de la ville), le boulevard Vauban et le boulevard Crespel, avec pour centre la place Victor Hugo déjà évoquée qui a la particularité d’être de forme homogène avec un style sobre et classique.
Devenu quartier huppé de la ville, l’ancien lycée de garçons que l’on appelait d’abord l’Hôtel de Beauffort (une prison durant la Terreur), fut acquis par la ville en 1820 pour déployer le collège municipal de garçons. Mais le lycée apparut bien plus tard. Il faut ainsi attendre les années 1961 et 1962 pour que l’établissement ainsi nommé Robespierre connaisse ses premiers grands changements vers la configuration actuelle encore fréquentée par de nombreuses lycéennes et lycéens. Il est situé ainsi de nos jours Avenue des fusillés à Arras.
X.D.